Ma pratique de médiateur ou de thérapeute se réfère à une approche d'orientation systémique et non psychanalytique. Mon intérêt est ainsi porté sur le système dans lequel un individu interagit.

Selon l'approche systémique, la souffrance psychique de tout individu est une résultante des relations dysfonctionnelles qu’il peut entretenir avec son entourage, et plus particulièrement sa famille. Certains moments comme une naissance, un mariage, une séparation/divorce ou un décès peuvent rendre vulnérable ce système. 

 

La thérapie systémique est classée parmi les thérapies brèves car elle agit sur l’ensemble du système relationnel et intervient essentiellement sur « l’ici » et le « maintenant ». Née aux États-Unis, dans les années d'après-guerre, elle est le fruit d'un travail de recherche mené par l'école de Palo Alto, dont le fondateur est Grégory Bateson.

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Elle n’engage pas de travail introspectif sur le long terme, et s'attache davantage aux interactions qui se jouent, autour de l’individu au moment de la consultation.

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Elle se différencie d'une psychanalyse ou d'une psychothérapie traditionnelle, en ce sens que, comme l'évoque son nom, la durée de l'accompagnement est limitée dans le temps. Cette forme de thérapie, de par son aspect rapide, s'adresse à des troubles pouvant être rapidement résolus.

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On ne traitera donc pas par une thérapie brève des pathologies lourdes qui restent du domaine réservé à la psychiatrie ou à une psychanalyse plus longue.

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Lorsqu’un fonctionnement relationnel qui génère de la souffrance est en place depuis un certain temps, chaque membre du système relationnel et le système dans son ensemble peut avoir besoin de temps pour prendre conscience de ce fonctionnement, de ses bénéfices et ses inconvénients pour accepter de le faire évoluer.

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